Quelles sont les boissons pendant la grossesse

Pendant la grossesse, il faut boire suffisamment, environ huit verres de liquide par jour. Evidemment, cette quantité peut varier suivant la saison, le climat, mais elle ne doit jamais être inférieure à six verres.

Si vous avez tendance à grossir, ou si votre estomac gonfle après les repas, ne supprimez pas la boisson, buvez entre les repas. Vous même et votre enfant avez absolument besoin de liquide. Il en faut également une quantité suffisante pour éviter les troubles urinaires, fréquents pendant la grossesse.

Que boire ? de l’eau, en évitant de la boire trop glacée ; du lait, excellente boisson pour les femmes enceintes, car il est très facile à digérer et n’est pas du tout toxique. Mais n’oubliez pas que, tout en étant une boisson, le lait est un aliment très riche puisqu’il contient sucres, graisses, protéines, calcium, etc. Il faut en conséquence que vous teniez compte, en établissant votre régime, de la quantité de lait que vous buvez et de ce qu’elle apporte comme éléments nutritifs. Sinon vous absorberiez une trop grande quantité de ces éléments (en particulier du calcium) et vous prendriez trop de poids ;

des boissons légèrement stimulantes tels que café, thé, bière, cidre, si elles ne vous empêchent pas de dormir, si elles ne vous donnent pas de palpitations ni de troubles digestifs.

Et le vin ? Vous pouvez continuer à en boire, mais à une condition : il faut que ce soit en quantité raisonnable, c’est à dire n’excédant pas deux à trois verres par jour. Si vous y êtes habituée, ce tonique vous manquerait ; il n’est donc pas question de le supprimer, mais de te limiter.

Par contre, il faut absolument supprimer, si vous avez l’habitude d’en boire, les apéritifs, les cocktails, les digestifs. Ces boissons sont fortement alcoolisées ; or, l’alcool est l’ennemi de votre enfant et le vôtre. Enceintes vous êtes plus sensible qu’avant à ce poison qu’est l’alcool. Un cocktail qui, en temps ordinaire est peu de chose, en ce moment représente un danger.

L’alcool, vous le savez, passe très vite dans le sang. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on fait une prise de sang aux automobilistes, après un accident, pour savoir s’ils sont sobres. Même un verre de bière est décelé par ce moyen. Or, l’alcool que vous buvez maintenant, passe non seulement dans votre sang mais dans celui de l’enfant que vous portez, car il traverse le placenta protecteur. L’alcool étant, comme vous le savez, un toxique, chaque goutte d’alcool que vous buvez intoxique votre enfant.

Les conséquences d’un abus d’alcool sont d’autant plus graves que la quantité absorbée est plus importante. L’alcool peut : entraver le développement normal de l’enfant, le faire naître chétif ou rachitique, provoquer un avortement ou la mort de l’enfant, le rendre nerveux, lui donner des convulsions.

L’alcoolisme est la cause de 16 % des cas de mortinatalité.

Pour vous aussi, l’alcool est dangereux : il peut amener des troubles nerveux ou digestifs, des palpitations, de l’insomnie, etc.
Attention : Le vin qui n’est pas dangereux pris à doses raisonnables, car la quantité d’alcool qu’il contient est peu importante, devient nocif pris à haute dose.

La preuve de l’intoxication n’est pas l’ivresse. Un cocktail ou un petit verre de cognac pris tous les jours intoxique aussi sûrement que de plus grandes quantités prises moins régulièrement. Le parti le plus sage est donc de supprimer tout simplement l’alcool pendant les neuf mois, à l’exception du vin bu raisonnablement.

Image par WikiImages de Pixabay